C'est avec beaucoup de douleur et de cris que naquis la petite Nésise Arkn'ioasi, première née d'une jeune famille Indarionne.
Au grand étonnement de ses parents, la petite fillette n'était pas déformée autant qu'eux. La mère, Aserise Arkn'ioasi, n'avait qu'un seul oeil, l'autre étant recouvert de peau,
et avait la silhouette svelte tel un squelette. Le père, lui, avait un bras en moins, mais en revanche, possédait quatres oreilles. Alors leur étonnement était grand quand ils apperçurent que
la seule déformation de leur fille se trouvait au visage, mais que le reste était parfais. Quelle joie pour cette petite famille qui, depuis leurs mutations, n'avait eu aucun espoir ni moments de joies.
Voilà que leur fille deviendrait surement plus tard une noble au charisme très fort, et dont le physique pourra donner espoir aux autres !
Le visage plissé de nature de pronfondes crevasses de peau, Nésise grandit dans la luxure, car son physique peu répugnant comparé aux autres lui attirait que de bonnes choses.
Alors qu'un jour, à ses dix-neuf ans, elle eut été à un banquet, elle y trouva l'amour de sa vie. Un grand jeune homme dont les mains étaient couverts de boursouffles et donc plusieurs doigts manquaient, assis à la table face à elle, lui souriait constament.
Bien entendu, dans un peuple où les mutations sont choses communes, l'apparence physique ne compte plus. Mais ce jeune homme avait en tout point le caractère et le sourir que recherchait Nésise.
Peu de temps après le banquet, ils annoncèrent leur amour à tous. Ce fut un moment mémorable pour tous, car c'était un symbole de joie et d'amour que ce jeune couple répendait autour de lui.
Nésise aimait son copain à un point démesuré. Elle lui aurait donner sa vie, ses biens, son visage... Et bientôt, son amour disparût, du jour au lendemain, sans nouvelles.
Plusieurs pensais que cet homme était partit, d'autres qu'il serait mort dans les montagnes, attaqué par des brigands de race ennemis. Nésise ne crut mot de tout cela.
Elle alla alors sur une colline, observant le soleil couchant. Elle attendue là si longtemps, que ses larmes eurent tôt fait de former un lac, et sur sa colline, une chutte d'eau.
Elle attendut, attendut.... Si bien qu'un jour, son corps s'était totallement fondu dans l'air.
Cette puissante tristesse créa une énergie nouvelle, qui enveloppa le corp volatile de Nésise. Une faveur lui avait été accordée par une âme divine. Grâce à cette énergie, la mort ne pouvait l'atteindre. Alors la jeune fille partit à la recherche de son amour, seule et emplie d'une tristesse sans borne.
Quand, au bout de deux cent ans, elle réalisa que son amour était probablement mort, elle sombra dans une phase encore plus dramatique. La démense eut tôt fait de lui faire perdre la tête. Elle se haissait, maudissant son visage et tout ses malheurs. Elle enfila un masque de porcelaine,
blanc aux traits biens dessinés et gracieux, pour ne plus jamais que son visage soit dévoilé. Elle se repliat sur elle-même dans un coin reculé de Profania, et dans une dernière prière, mourrut. Mais la douce Chormia, déesse de l'amour et du bonheur, eut le coeur si lourd suite à ces evenements, qu'elle lui céda une place dans le panthéon, lui donnant immortalité et pouvoirs.
Nésise eut comme tâche d'aider les âmes tristes à partager leurs peines, d'accompagner les hermites et les solitaires dans leur coeur, de comprendre la tristesse désespérés.. Pour que plus personne ait à vivre ce que Nésise eut vécut.