La roue de la vie et de la mort tourne constamment. Sans la Mort, comment peut-il y avoir la vie ? La fin d'une chose n'est pas mauvaise, s'elle entraine la création d'une autre ! Ainsi vas la vie, et l'errance d'une âme.
Írissë fait partie d'Hisilòmë. Elle est l'entité qui prend vie au crépuscule, celle qu'Hisilòmë prend le visage pour donner la mort. Elle est la forme d'Hisilòmë que les histrions craignent le plus; elle est froide et sèche, mais ses intentions ne sont que bonnes.
Írissë n'est jamais vêtue. Ses longs cheveux noirs entrelacés virevoltent au vent ou se mêlent aux vagues des océans. Sa voix est sèche et rude, mais emplie de sagesse et de bonne volonté. Elle aurait vu le jour en même temps que Lórellin, déesse de la vie, une autre facette de la Trinité. Elles furent toutes deux créer pour perpétuer la roue de la vie et de la mort.
La déesse de la mort, raconte-t'on, viendrait voir les histrions mourrants à leur chevets pour leur prendre la main, tout en souriant, et retirer de leur corps affaibli, leur âme. Elle murmurerais de doux mots de réconforts. Les histrions l'ayant vu avant leur mort sont décédés le sourir aux lèvres, et le visage serein. Avec elle, la douleur n'est pas perceptible, et la mort n'effraie personne.