Au commencement, alors qu’au sein de l’espace infini ne dérivaient que
des mondes chaotiques n’obéissant à aucun ordre, une énergie nouvelle
se déploya, organisant les formes abstraites pour en faire un système
organisé.
Cette énergie qui répondait au nom de Mana disposait d’une conscience à
part entière et par sa main mis en œuvre la création d’un monde parfait
qu’elle nomma Windia. Non contente de son œuvre, la déesse concentra
son énergie et laissa celle-ci se déployer au sein du vide.
Des planètes et des étoiles se formèrent, prenant chacune une position
particulière et un mouvement particulier. Les astres obéissaient alors
maintenant à un rythme prévus et ordonné.
En cet instant se produisit un événement auquel la déesse n’était pas
préparée. Une entité d’une énergie qui était en tout points contraire à
la sienne apparue. Prenant place sur la planète Lespen, ce flux
détruisait toute forme de vie, leur donnant un teint mourrant et
décrépit. Prenant la forme d’un homme, il se fit nommer Nihil.
Nihil et Mana se retrouvèrent sur la planète de Profania et débutèrent
un combat qui dura mille siècles. La violence du combat dispersa des
flux de magie positive et négative entremêlés, donnant lieu à
l’apparition de la vie sur la petite planète mais créant un monde qui
n’était ni un paradis comme Windia et ni un enfer comme Lespen.
Suite à ce grand cataclysme énergétique, les deux dieux agonisants se
rendirent sur leurs planètes respectives et se contentèrent de modeler
le monde chacun en leur sens, dispersant leur pouvoir aux quatre coins
du monde connus. Un peuple émergea de Profania, le premier peuple
intelligent ayant foulé cette terre: les Makadoks. Ceux-ci étaient des
êtres voués à la paix et obéissant à une philosophie particulière. Ils
avaient le pouvoir, au moment de leur mort, d’être préserver au sein
même de la nature environnante. Ainsi les ancêtres pouvaient aider et
guider les plus jeune après leur disparition physique.
Nihil fut découragé par l’attitude de ces créatures à la force
considérable mais qui ne se battaient en nul occasion. Il créa à partir
de l’acier le plus tranchant et des élément de fer les plus imposants,
une créature à l’apparence terrifiante. Son corps n’était qu’un
assemblage complexe de plaque d’acier entremêlées sur lesquelles se
disposaient des pointes perçantes et des lames d’acier
tourbillonnantes. Il nomma cette entité Carcan et lui donna pour
mission de servir le principe selon lequel elle avait été créer: la
guerre.
Au même instant, Mana donnait naîssance à Fraya à partir des branches,
des fruits et des plantes les plus vigoureux et parfumés. De cette
alliance d’éléments naturels, elle constitua une femme d’une étrange et
indicible beauté. Mana lui donna mission de protéger la faune et la
flore.
Fraya se retrouva seule sur Profania et au bout de quelques temps, elle
ne fit plus qu’un avec la nature elle-même, ayant atteint un stade de
parfaite symbiose avec la nature. Elle pouvait voir par les yeux de
n’importe quelle créature vivante et sentir le moindre mouvement du
vent sur les branche de tout arbre…
Carcan, quand à lui, devint l’incarnation même du principe de la
guerre, il pouvais ressentir la haine qui sommeillait en chaque être,
attiser le désir de combat de tout guerrier. Ainsi disposé sur
Profania, Carcan tenta d’instaurer un esprit de combativité enragé dans
le cœur des paisibles Makadoks. Au sein de la petite communauté
commençait à se disposer un esprit d’égoïsme et de rancœur, les ardeurs
se révélaient avec violence et des frères commençaient à se combattre
pour des détails futiles. Les ancêtres n’arrivaient pas, malgré leur
sagesse, à aider leurs enfants qui sombrait dans un véritable conflit.
C’est en cet instant que Fraya fit s’abattre une douce pluie sur les
landes et pris soin de calmer la rage des puissants Makadoks. Carcan ne
pouvait lutter contre cela car la nature pacifique des Makadoks
reprenait le dessus face à toutes ses tentatives.
Les Makadoks ayant pris conscience de leur erreur jurèrent de protéger
Fraya qui les avait sauvé et qui constituait l’entité dominant toute la
nature qui les entourait et pour laquelle ils avaient toujours eu un
profond respect.
En cet instant où le monde semblait avoir repris une certaine forme de
calme et de tranquillité qu’un module étrange déchirait les cieux pour
venir s’abattre sur les landes de la petite planète…
Écrit par Lestat De Valek, 2006
Panthéon
Panthéon des divinités Manaïques
Panthéon des divinités Nihilïques
Panthéon des divinités Hisiloméïques
Organisé par Azarone, 15 septembre 2006
Mise à jour par Selena, 22 mars 2014